LASER
Cette technique pourtant prometteuse a été abandonnée, en effet, le laser crée une lésion thermique (brulûre) qui est peu compatible avec une repousse correcte des cheveux.
REDUCTION CHIRURGICALE DE TONSURE
Il s’agit de réduire la surface de la tonsure en enlevant la peau par chirurgicale progressive.
Les chirurgiens plasticiens savent bien qu’il est difficile de refermer une plaie de plus de 3 cm au niveau du cuir chevelu. Ainsi une calvitie importante au niveau de la tonsure nécessitera plusieures séances, plutôt sous anesthésie générale.
Si cette régle n’est pas respectée, la cicatrice pourra se réouvrir ou va s’élargir au fil du temps. De toute manière une cicatrice longitudinale sera presente après réduction. Cette technique a peu d’indication à l’heure actuelle.
EXPANSION CUTANNEE
Cette technique est très efficace, mais elle est reservée aux alopécies post-traumatiques (comme chez le grand brûlé par exemple).
Le principe est de mettre en place sous anesthésie générale une prothèse d’expansion (c’est un ballon gonflable) qui sera gonflée progressivement afin d’expandre la peau. Il a été vérifié scientifiquement qu’un étirement progressif permettait d’augmenter la quantité de peau, il est ainsi possible de déplacer des cheveux vers une zone sans cheveu.
Cette technique nécessite au moins deux interventions sous anesthésie générale, ainsi qu’une consultation par semaine pour gonfler progressivement le ballon. Cette technique n’augmente pas à proprement parler la densité capillaire, elle est donc réservée à la chirurgie réparatrice du cuir chevelu, avec de très bon resultats.
LAMBEAU DE CUIR CHEVELU
Méthode apparue dans les années 30, encore couramment utilisée. Le principe est de déplacer la peau du cuir chevelu ainsi que les cheveux en bloc (en centrant la dissection chirurgicale sur un territoire artériel connu).
Cette technique parfaitement maîtrisée par les chirurgiens plasticiens a un interêt : le resultat est instantané. En revanche, comme il s’agit en fait d’une bande de cheveux, les bordures sont marquées par une cicatrice et sont souvent trop nettes, avec une sensation de pièce rapportée.
Cette technique comporte un risque de désunion (lâchage de points) voire de nécrose si la bande est trop longue. Elle peut garder quelques indications au cas par cas, mais à bien mettre en balance avec les micro-greffes.
GREFFE DE CHEVEUX SYNTHETIQUES
L’idée est séduisante, car elle permettrait de se passer de prélévement, mais comme tout corps étranger, les cheveux synthétiques provoquent des réactions et des infections.
Cette technique n’est donc pas conseillée, au même titre que les rajouts qui abiment les cheveux existants ou le cuir chevelu.
LES EXTENDEURS
Cette technique est proche de celle d’expansion, mais en sens inverse. Un mécanisme cutané est mis en place afin de concentrer mécaniquement la zone sans cheveu, il s’agit indirectement d’agir par étirement de la zone chevelu.
Cette méthode très inconfortable, contrairement à l’expansion est réalisée plus rapidement, jouant plus sur l’élasticité du cuir chevelu que sur la synthèse cutanée provoquée par l’expansion progressive. Une fois l’excès concentré, il faut enlever cet excès par une cicatrice.
La cicatrice reste visible, de plus les tensions étant importantes cette cicatrice peut lâcher ou s’infecter. De même, l’expansion étant longitudinale, l’axe des cheveux n’est pas satisfaisant, contrairement aux microgreffes.
Il s’agit d’une technique ou la resection cutanée est necessaire, le recours à un chirurgien est donc obligatoire. Pour toutes ces raisons, cette technique n’est quasi plus qu’utilisée que par son inventeur…
LA CULTURE DE CHEVEUX ET LES CELLULES SOUCHES
Ces deux méthodes restent à l’étude, il n’y a pas de résultat, ni de possibilité thérapeutique grâce à ces méthodes à l’heure actuelle.